La libération de Kara [Membres de la secte]

Invité

La route avait été longue, trop longue. Le chemin amenant Eileen et ses filles de Riga à Rome était périlleuse, de plus est, voyager seulement de nuit été un frein dans leur mission. Le temps était venu. Sur la surface de la Terre tout ses partisans l’avaient sentis, cette secousses sismiques, son message, sa colère… Il était l’heure ! Cela faisait maintenant 2000 ans que l’on attendait désespérément son appel. Que l’on entretenait à trouver la prison dans laquelle elle avait été piégée.
L’heure était venue.

Le forum romain était le lieu magique, lieu antique d’une ancienne puissance magique, faisant face au Colisée. Le ciel noyé dans un noir profond, plongeait la cité dans une froideur mortuaire. L’éclairage public se perdant dans le noir, aucun humain ne s’était tenté de pénétrer dans une telle pénombre au risque de voir les morts se réveiller. Plus loin sur la place Saint Pierre les cris de joie et de prière se faisaient entendre. La secousse avait provoqué les pires craintes de la communauté chrétienne. Avait-il peur ? Eileen l’espérait. Le chaos allait se soulever et elle profiterait à pleine bouche de cette renaissance du mal.

Marchant à pas lent sur les pavés usés de la vieille cité, son pied plongea dans le liquide chaud du sang fraichement versé. Ses filles se délectaient du gardien qui avait été le seul humain avoir eu l’idée absurde de rejoindre les décombres. Il allait maintenant rejoindre les morts. Eileen les regardait avec plaisir, jouissant de leur plaisir. Cela faisait tellement longtemps qu’elles ne s’étaient pas nourris. Paris avait été néanmoins une étape distrayante durant leur voyage, les gorges s’étaient proposés d’elle-même. Tout du moins, elles n’avaient pas eu le choix de fuir ou de mourir. Depuis cette escapade leurs bouches n’avaient plus rien gouté, si ce n’était les plaisirs qu’elles se partageaient. Les yeux du gardien étaient suppliants, mais plus aucune vie ne l’habitait. Il était mort dans la peur. Quelle offrande !

Eileen repris route Aiyana, Aleera et Anna lâchèrent le cadavre sur le sol avant de la suivre. De loin, elle le vire, le temple qui emprisonnait la déesse : le Coliséée. Aiyana pris le devant, prenant place aux côtés de celle qui l’avait créé, ses sœurs restants à l’arrière.

« Nous y sommes ? Elle est là ! »
« Je le sais Aiya’, les signes ne trompent jamais, tu l’apprendras avec le temps ! »

Aiyana était la plus âgée des trois filles, ainsi nommée par Eileen, même si celle si, les traitait plus comme ses amantes, ses nombreuses femmes. Elle avait attendu trois cent cinquante six avant de mordre une jeune femme dans le seul but de la garder près d’elle. Elle était tombé amoureuse de cette jeune comtesse, qu’elle aurait volontiers tué il y avait de cela quelques siècles dans le seul but de se baigner dans son sang. Au plaisir ! Elle ne le fera pas. Avait suivi Aleera, le second amour d’Eileen, la plus sadique de ses trois filles celle dont elle admirait sa férocité. Puis arriva Anna, dont l’odeur de son sang l’avait enivré. Elle se plait elle-même à la qualifier de folle, instable, son imagination pour la torture avait tout de même attiré le plaisir de sa mère. Eileen adorait jouer aux jeux tordus que cette dernière avait mis en place.
A elle quatre, elle formait un clan, instable, sadique et près à tout pour plonger la surface de la Terre sous des flots de sang.

La brume s’était levée autour du Colisée, plus elle avancait et plus celle-ci s’intensifiait.
Aleera s’agita posant sa main sur l’épaule d’Anna, fébrile et souriante d’excitation.

« On est suivi, ma chérie » dit Aleera en caressant l’épaule de sa sœur.
« Hummmm… » Anna respira l’odeur humaine qui s’approchait d’elle « Je le sais, je veux jouer Elisabeth ! Je peux ? »

Eileen se retourna, il n’y avait qu’elles qui avaient le droit de l’appeler par son nom d’antan. Elisabeth Bathory, la comtesse sanglante, les légendes restaient encrées dans l’histoire.

« Non ma belle, laisse la venir, elle va nous servir ! »

Elles continuèrent leur route ! Humant l’odeur de l’humaine, se délectant du plaisir qui ne cessait de bruler leurs corps.

Spoiler:

-Arrête de me regarder comme ça

- J'y peux rien si tu es appétissante.. a croquer

- Bonsoir mesdames.. Vous feriez mieux de ne pas rester ici...

- alors tirez vous ou vous finirez en poussière

- Hum le tact lucy.... le tact... tu devrais partir en avant amener ce qu'il nous manque

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Diane - Vous devez être les nouvelles 'recrues'... Vous arrivez juste à temps.

Diane - Tout est en ordre de votre coté ?